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Direction de l’Espace PublicSynthèse CFDT des remarques des Agents Réunions HMI
A) REFERENTIEL EFFECTIFS/ CDD/ CAE :
- le calcul du référentiel est à faire en concertation (avec la participation des agents), - les effectifs ne sont pas en adéquation avec l’ensemble des missions dévolues aux différents services constituant l’espace public, la modification des secteurs entraîne une charge de travail plus importante, répartition, nouveaux ensembles rétrocédés…, - des effectifs manquaient déjà avant la nouvelle organisation : l’ancienne situation doit être prise en compte dans le nouveau calcul du référentiel : les départs en retraite, les postes gelés, mutations… qui n’ont pas été remplacés, - le niveau et la qualité de service public qui sera rendue par rapport à la commande faite auprès de cabinet extérieur pour le calcul du référentiel doivent être affichés clairement, - demande de stagiairisation des CDD (9 espaces verts et 1 propreté), - CAE : il est également demandé d’intégrer dans le calcul du référentiel la possibilité d’embaucher ces agents (4 agents), - les agents s’interrogent sur l’impartialité du calcul du référentiel fait par un cabinet extérieur, - plusieurs secteurs sont actuellement en forte souffrance d’effectifs, espaces verts :(La Source, Parc Floral, St Marceau-Cigogne, Jardin des Plantes), propreté :(nord-ouest, nord-est). Entendu concernant les espaces verts : « il ne faudrait pas déshabiller le nord qui est loin d’être en sureffectif, pour habiller le sud ».
B) METIERS :Les agents demandent que soient confirmés par écrit les points suivants : - maintien et le niveau de qualification de chaque métier, - maintien des spécificités à l’intérieur de chaque métier : mosaïculteur, mécanicien, magasinier, chauffeur, etc. - non polyvalence sur les différents secteurs d’intervention : métiers et activités différentes, - en cas de départ d’agent de maîtrise, remplacement par un agent de maîtrise du métier, - pour l’encadrement : maintien des métiers, gestion différente des espaces (verts, minéraux…), connaissance des décrets et textes…
Tous secteurs confondus, il y a un besoin d’identification par écrit du maintien des différents métiers, de leur reconnaissance, de ne pas laisser s’installer la polyvalence et ses conséquences sur les métiers, demande de maintien des différents niveaux de qualification et compétences...
C) LOCAUX / MATERIELS / EPI :
- les agents demandent à être accueillis dans des locaux adaptés aux effectifs prévus dans le cadre des différents projets. La surface requise peut être réglementaire, mais l’exemple des équipes Quais et anciennement Blossières a été ré évoqué quant aux conditions de changement d’affectation des agents dans ces locaux, - ils demandent que dans la conception ou la réhabilitation des locaux soient pris en compte les effectifs temporaires : stagiaires, TIG, apprentis…, - les réfectoires doivent être adaptés aux besoins : surface, équipement en matériels suffisants pour chauffer, stocker la nourriture, nettoyer les ustensiles…Ce temps doit rester un moment de détente et ne doit pas être altéré par une conception insuffisante, - douches et sanitaires suffisantes, - matériels adaptés dans les locaux de change : placards, etc.…, - locaux féminins : il faut qu’ils soient respectueux de nos collègues féminines, ne pas reproduire la situation de Quatre Fils Aymond (local fermé situé dans le garage), - les agents souhaitent être dotés de badges et clefs d’accessibilité aux locaux existants et nouveaux, ce qui n’est pas le cas partout actuellement, - en dehors du stationnement des véhicules de service, les agents demandent que soient intégrés des lieux de stationnement des véhicules du personnel sur les différents sites, - les agents font part de divers problèmes de répartition des matériels, et des navettes des véhicules rendues nécessaires pour effectuer leur travail (temps de trajet augmenté, consommation carburant…), - ils demandent que tous les locaux soient équipés d’un local de séchage de vêtements adaptés aux EPI, - St Marceau-Cigogne : la Chênaie semble le lieu définitivement acté, est-on sur une présence de longue durée sur ce site, ou est-ce pour une période transitoire ? - ATM la Source : par rapport à la situation antérieure, il y a de fortes interrogations sur les conditions de travail des agents qui vont s’installer au 205, sur les surfaces consacrées aux ateliers : mécanique…, la menuiserie qui a été réhabilitée il n’y a pas si longtemps… Actuellement ce matériel est performant, et exploité dans de bonnes conditions de travail et avec une surface adéquate. Les agents s’interrogent sur les coûts d’une telle opération. De plus on inverse la situation. Au préalable il fallait aller au sud pour différents besoins, ce qui avantageait les équipes situées au sud par rapport au nord, par la suite se sera l’inverse. La question d’incompatibilité du maintien d’un atelier nord et d’un atelier sud a été posée.
D) FLEURISSEMENT :
- les référents fleurissement expriment le manque de dialogue, d’échange et de concertation avec l’Elue de l’espace public qui impose ses choix, ce qui est ressenti comme tel par ces agents, - ils expriment le besoin d’échanger entre eux sur leur travail, les conceptions de projets, le temps qui leur est nécessaire et qu’ils doivent y consacrer… - le maire, l’Elue au personnel et le cadre référent du projet doivent soutenir et intervenir pour soutenir les agents dans leur travail pour permettre une amélioration de la situation actuelle.
E) TRAJETS / DEPLACEMENTS / FRAIS DE BOUCHES :
- les agents remarquent l’incohérence concernant les nombreux déplacements d’une structure à une autre : perte de temps, d’efficacité, de coûts carburant et carbone engendrés. L’exemple le plus criant : deux agents embauchent au nord au 205, puis repartent au sud aux ATM pour leur prise de fonction, - ils s’interrogent également sur l’économie de déplacement et de regroupement des activités liées aux ateliers en un seul lieu. - Pour les agents des ATM espaces verts qui résident majoritairement au sud les frais de route et de restauration vont augmenter dans des proportions qui ne sont pas anodines. Pour certains, cela va se traduire par environ 4000 kilomètres par an en plus. La différence du coût moyen d’un repas entre le RIA d’Orléans et le RCS de la Source est de 3 euros. Ce qui se traduit par une perte de pouvoir d’achat.
F) HEURES SUPPLEMENTAIRES / RTT / CONGES / HORAIRES DE TRAVAIL : Concerne principalement les agents de la propreté
- les agents demandent que la particularité des heures supplémentaires tout au long de l’année, liée au fonctionnement du service et liée aux métiers de la propreté soit maintenue. Celle-ci sera t-elle maintenue en l’état, ou élargie à l’ensemble des agents d’un secteur ? - ils souhaitent savoir si les horaires, prises de congés et ARTT seront harmonisés, - ils font remarquer que les horaires de travail semblent inadaptés : trajets difficiles, pertes de temps dans les bouchons, condition de travail…
G) VOIRIE / ASTREINTES : Concerne principalement les agents de la voirie
- l’éclatement en plusieurs équipes du pool chauffeur n’est pas sans poser des problèmes de fonctionnement par rapport à leurs interventions, - les agents notent également des problèmes liés aux astreintes hivernales : qui assurera les astreintes à terme ? sachant qu’à ce jour elles sont assurées principalement par la voirie, - ils font remarquer l’importance des formations sur les astreintes hivernales, la sécurité et les responsabilités en lien avec cette prestation, vis à vis des autres personnels et des habitants, - les agents posent également la nécessité de formations indispensables aux encadrants sur le fonctionnement de la voirie, gestion des arrêtés quand ils ne sont pas issus du corps de métier de la voirie. Ce qui pose la question des encadrants référents métiers, - pour les agents il semble nécessaire de rétablir les réunions de planification des interventions,
Durant la période de transition, les agents constatent qu’ il aurait été plus judicieux de maintenir les deux équipes existantes antérieurement.
H) DEROULEMENT DE CARRIERE / ENCADREMENT / RELATIONS AU TRAVAIL :
- les agents souhaitent que le déroulement de carrière des agents soit débloqué notamment sur les grades ATP2 – ATP1, - ils demandent une clarification des critères de nomination, - ils s’interrogent sur une éventuelle subrogation des ATP1 par rapport aux AM, - les fonctions, les rôles et les tâches qui sont dévolues aux AM / AMP doivent être clarifiées. Ils auraient évoluées, notamment aux espaces verts. - organisation du travail : celle-ci doit reposer sur des encadrants correspondant à chacune des différentes composantes des métiers, pour qu’ils soient représentés sur chaque secteur, - les agents demandent que les postes vacants soient mis à l’information pour l’ensemble du personnel de l’espace public, - ils constatent une augmentation des postes de cadres B et A, par rapport aux catégories C
I) INTERVENTION DES ENTREPRISES PRIVEES :
- propreté : l’intervention de Véolia dans plusieurs secteurs a pour conséquences des pertes d’heures supplémentaires pour les agents. A priori, cette intervention ne serait pas renouvelée : ce temps fait par entreprise sera-t-il repris en régie, ou la recherche d’un autre prestataire est-elle en cours ? - espaces verts : intervention de nombreuses entreprises : Gabriel…, à certains moments ces sociétés interviennent sans que pour autant l’encadrement ou les agents soient au courant. Pourtant certains travaux sont réalisables par les agents. Les agents au vu des interventions de ces entreprises restent interrogatif sur la qualité des services rendus.
J) DIVERS :
Conception et conduite d’opération :
Comme cela a été indiqué au CTP du 17/12/09, l’augmentation de la charge de travail de ce service nécessite la création de 2 postes (missions assurées auparavant par la voirie entretien, accompagnement CLEO, travaux en lien avec le CAQ, maîtrise d’ouvrage ERDF…). Faute de moyens suffisants, de plus en plus de missions sont confiées en 2010 au privé, y compris la rédaction du CCTP (cahier des charges techniques particulières).
TIG :
- Qui intervient et gère la situation en cas de problèmes ? Ces périodes d’emplois étaient gérées au préalable par un référent TIG aux espaces verts, est-il prévu de ré attribuer cette fonction dans le cadre de la nouvelle organisation ? - L’encadrement souhaite pouvoir être consulté sur la possibilité ou non d’accueillir un TIG sur l’équipe,
Evaluation :
- Les AM / AMP qui évaluaient les agents doivent a priori évaluer ceux-ci avec le cadre B en charge du secteur. Hors, il semblerait que selon une dernière note reçue, seul les cadres B le feraient. Ce qui laisse perplexe l’encadrement intermédiaire qui est au plus près des agents et donc le mieux à même d’évaluer le travail de l’année. - Les agents s’interrogent sue la confidentialité des évaluations en dehors des personnes autorisées à les consulter sur les navettes qu’elles effectuent entre l’équipe et la direction du service.
Notation globale : (prime à l’intéressement)
Ce sujet a été évoqué, il laisse interrogatif, et un certain nombre d’agents souhaite connaître la position de la municipalité.
le 31 mars 2010 P/O la C.F.D.T Bruno SAGHAAR
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